Renfermés souvent dans des connaissances historiques sur des stratégies d’acquisition clients et de croissance de leur startup, certains entrepreneurs ignorent qu’il existe des techniques innovantes et audacieuses pour un impact maximal. En tant qu’une startup, nous ne disposons généralement pas de ressources suffisantes dans le but de promouvoir nos produits/services ou d’acquérir de nouveaux clients. C’est alors qu’intervient le Growth Hacking.
Qu’est-ce que le Growth Hacking ?
Mis en place pour la première fois chez Hotmail en 1996 à travers sa fameuse ligne “PS : I love you… get a free email at Hotmail.com” située juste en bas des emails reçus pour avoir de la viralité, le Growth Hacking connaît encore de beaux jours devant lui. En effet, cette technique est très utilisée par plusieurs startups à succès.
Nous le définirons simplement comme étant une technique qui consiste à mettre en place une stratégie marketing visant à obtenir une croissance forte et rapide pour un résultat maximal avec un minimum de ressources. Mieux, c’est un état d’esprit. Il n’est pas question ici de “pirater” la croissance de son entreprise, mais d’avoir une démarche structurée pour l’accélérer de manière durable et pérenne.
Le framework AARRR
Ainsi pour atteindre cet objectif, le tunel Growth Hacking est mis en place. Une approche souvent mal comprise mais source inestimable pour optimiser sa conversion et améliorer sa performance. Il s’agit du framework AARRR faisant référence aux 5 métriques essentielles utilisées et correspondant au cycle de vie de l’utilisateur. Il doit être maîtrisé et expérimenté.
En premier lieu, intervient la notion ‘’d’Acquisition’’ qui consistera à tester l’ensemble des canaux web et hors ligne pour déterminer quelle est la source qui offre la meilleure croissance pour sa startup. Puis, vient celui de ‘’l’Activation’’ qui a pour but de faire en sorte que les visiteurs réalisent leur première action comme l’abonnement par exemple à travers une expérience utilisateur optimale et des contenus intéressants.
Ensuite, nous avons la ‘’Rétention’’, où il faudra trouver des moyens pour fidéliser et qualifier davantage ce prospect en le faisant revenir. Ceci par le biais de techniques promotionnelles en ligne tels que les livres blanc, newsletters et bien d’autres. L’avant dernier est ‘’le Revenu’’. Ici tâche est donner de transformer ce prospect en un client. Intervient, alors toute stratégie afin de le pousser à acheter ou à faire une action qui apporte du revenu à la startup. Enfin, ‘’le Référent’’ ou la capacité à référer. A ce niveau, le client étant satisfait, il s’approprie le produit et devient l’un des ambassadeurs en parlant autour de lui. Pas mieux qu’une publicité « gratuite ». Chaque étape de ce tunnel de conversion doit être analysée et améliorée sans cesse pour augmenter le nombre de clients passant d’une étape à l’autre.
Dans la pratique, il s’agira pour l’entrepreneur de se doter d’un esprit analytique, créatif, ingénieux et de savoir coder ou utiliser des logiciels pour automatiser des actions. Mieux, il pourra laisser ce travail à un spécialiste connu sous le nom de Growth Hacker. Au final, retenons qu’on ne peut pas faire du Growth Hacking si on ne comprend pas bien ses utilisateurs. Excellente croissance à vous.